« Mon extraordinaire … »
Interview de Pascal Jacques
Retrouvez les podcasts des interviews « l’Extraordinaire dans votre ordinaire » issus de l’émission radio sur RCF
Voici un extrait de l’interview de Pascal Jacques dans le cadre de l’émission de radio L’Extraordinaire dans mon Ordinaire, diffusée sur RCF.
Pour écouter l’intégralité du podcast de l’interview de Pascal Jacques, vous pouvez consulter le podcast au format MP3 ci-dessous.
- — Bonjour Pascal Jacques, alors aujourd’hui dans L’extraordinaire dans votre ordinaire, nous avons la présence de Pascal Jacques qui est directeur du Réseau Entreprendre. C’est un réseau qui accompagne humainement et financièrement les créateurs, repreneurs et développeurs d’entreprise. Donc Pascal Jacques, vous êtes directeur de ce réseau. Mais vous n’est pas que seulement ça: vous êtes aussi sportif, marathonien, et vous êtes aussi musicien et chanteur. Donc beaucoup de casquettes. Pour vous, quel est votre extraordinaire dans votre ordinaire?
- — J’essaie d’avoir une vie, je pense avoir une vie assez ordinaire, j’essaie de me tenir à une vie ordinaire parce que j’aime pas trop les hauts et les bas émotionnels. Et donc j’essaie de vivre des moments ordinaires mais j’aime cette vie parce que je sais que derrière des phases ordinaires, je vais avoir des moments extraordinaires. Et ces moments extraordinaires sont des moments de sérénité et de paix que j’atteins quand un moment ordinaire s’est bien passé.
- Alors pour moi un moment ordinaire, c’est un moment professionnel, personnel, que je vais aborder sans vraiment de préparation et que je vais laisser venir comme il vient, en sachant qu’il sera peut-être difficile de le mettre en œuvre mais en me disant que lorsque ce sera terminé, là oui j’aurai un moment extraordinaire de sérénité et bonheur personnel, un petit peu égoïste, mais j’ai pas mal de moments comme ça, dans ma vie, que je considère comme absolument ordinaires auxquels je ne m’attache pas plus que ça, que je ne prépare pas plus que ça, que je traverse en me disant que ma récompense est juste derrière.
- — Pouvez-vous nous donner un exemple de ces moments ordinaires mais qui sont en même temps extraordinaires?
- — Oui alors par exemple, au niveau professionnel, j’ai des moments qui me stressent beaucoup au préalable. Alors je pourrais avoir une approche qui serait de dire “alors pour qu’ils stressent moins, prépare-les, structure le moment, prépare au mieux les choses parce que tout ce qui sera préparé ça facilitera l’événement lui-même”. Et en fait j’ai notamment chaque année un gros événement avec une centaine de chefs d’entreprise et cet événement je n’arrive pas à le préparer, je n’arrive pas à me mettre à la préparation de cet événement. Alors que c’est un événement qui ne peut pas se rater, qui ne doit pas se rater et en fait lorsque cet événement commence, bien évidemment j’ai le trac, tout pendant cet événement j’ai le trac, je suis sous pression et je me dis que bien évidemment si ça avait été préparé, si ça avait été un petit peu mieux structuré, ça aurait sûrement été plus facile à vivre.
- Mais en fait je n’arrive à le vivre et je n’aime vivre ce moment que parce que je sais que juste derrière, je vais avoir ce moment de joie et de bonheur en me disant “et bien finalement, ça s’est super bien passé et j’ai peut-être bien fait de ne rien préparer” et j’ai toujours ce petit jeu qui est de dire “tant pis, il y a un risque, prenons le, ne préparons rien et le bonheur n’en sera que plus grand juste derrière, si ça se passe bien”.
- Donc mon extraordinaire, par exemple sur cet événement avec la centaine de chefs d’entreprise, je dirais que c’est plutôt dans la demi-heure qui va suivre l’événement, quand je vais rentrer chez moi et que je vais me poser dans mon canapé et que je vais me dire “c’est fini, ça s’est bien passé”. On dit chez moi dans l’Orne “chose appréhendée est à moitié passée”.
- En fait j’appréhende tous les moments qu’ils soient professionnels et aussi personnels, dans la musique c’est pareil, j’adore arriver quelque part et me dire que c’est pas tout à fait prêt. En fait il peut y avoir de l’imprévu et que potentiellement il y a un risque que ça s’écroule et j’aime bien le faire et réussir à passer ce moment juste pour la plénitude que va m’apporter la fin de cet événements juste après.